Vous les voyez apparaître sur les rayons des supermarchés depuis quelques semaines : les hard seltzer arrivent en France. Après avoir conquis le marché américain en moins d’un an, cette nouvelle boisson gazeuse et faiblement alcoolisée envahit le marché français. Mais quelle en est la recette parfaite ?
Pour rappel, un hard-seltzer est une eau pétillante alcoolisée et aromatisée. Il existe également des « wine-seltzer » où l’eau alcoolisée est remplacée par du vin. Aux Etats-Unis, les hard seltzer sont apparus il y a 5 ans, désormais, un Américain sur deux en consomme.
En France, où quelques marques américaines se sont déjà implantées (Snowmelt en tête), de nombreuses marques françaises ont décidé de sauter le pas et de s’attaquer à ce nouveau marché. C’est par exemple le cas d’Opéan, Fefe ou Ogeu qui vient de lancer son premier hard seltzer décliné en 3 saveurs. "Il existe actuellement un engouement comme on n'en a pas vu depuis des années sur un nouveau produit", analyse Camille Bourigault, chef de rubrique pour Rayons Boissons.
Les hard seltzer peuvent se décliner en un nombre infini d’arômes. Si de nombreux industriels décident de se lancer avec des goûts classiques : agrumes (citron, orange ou pamplemousse), fraise ou pêche comme chez Fefe ou Opéan, la place laissée à la créativité reste immense.
La plateforme américaine de gestion des stocks de bars et restaurants Backbar a recensé les arômes les plus populaires auprès des consommateurs. Parmi eux, la cerise noire, encore très rare en France, représente plus d’un hard seltzer vendu sur quatre aux Etats-Unis. La mangue et le citron vert viennent compléter le podium. Cependant, toujours d’après Backbar, les tendances évoluent rapidement : les agrumes ont de moins en moins la cote alors que les variantes tropicales (comme l’ananas) séduisent les consommateurs.
Les hard seltzer représentent donc une opportunité de diversification importante pour les acteurs français dans un contexte où la part de la population consommant des boissons faiblement alcoolisées est en constante augmentation : aujourd’hui, un tiers des français déclarent en consommer et ce chiffre grimpe à 40% chez les 18-25ans.