Ce que le Dry January dit de notre rapport à l’alcool 

05.02.21 11:12:21

    Nous sommes aujourd’hui en février, cela sonne la fin du Dry January 2021: le moment parfait pour faire le bilan et comprendre les évolutions des comportements vis-à-vis de la consommation d’alcool. 


    Pour mémoire, le Dry January c’est le défi lancé en Angleterre depuis quelques années: l’objectif  étant de ne pas consommer d’alcool durant tout le mois de Janvier. Cet événement connaît de plus en plus d’adeptes à chaque édition. Cette année en particulier avec la fermeture des bars et des restaurants, le nombre de participants a très fortement augmenté. 


    Selon un sondage Yougov, un quart des Français, qui consomment habituellement de l’alcool a participé à l’édition 2021. De l’autre côté de la Manche, dans son pays d’origine, le Dry January a conquis 6,5 millions d’Anglais, soit une augmentation de plus de 60% du nombre de participants par rapport à 2020.


    Des Français ont une excellente opinion de ce challenge. Les raisons de leur participation sont très diverses: près de la moitié des participants le font pour annuler les excès des fêtes de fin d’année, un quart pour économiser de l’argent et d’autres pour perdre du poids. Que ce soit en France ou en Angleterre, de nombreux participants ont profité de ce mois d’abstinence pour gouter les alternatives sans alcool aux bières, vin et spiritueux. La récente étude de IWSR montre que 64% des personnes interrogées ont fait part de leur intention de continuer à découvrir de nouvelles marques de boissons sans alcool


    Face au succès du Dry January on peut comprendre pourquoi les industriels multiplient les innovations sans alcool. Parmi elles, la bière Virgin Desperado, Peroni 0.0 ou encore le Nolow Spirit Free ont été lancé à l’occasion de cet événement. Le marché du sans alcool est en véritable ébullition depuis quelques mois, notamment en France où 52% des 18-34 ans annoncent vouloir diminuer leur consommation d’alcool. Rien de surprenant donc quand l’étude de l’IWSR annonce une croissance de 34% du marché du sans alcool d’ici à 2024. 


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Pierre Alcodés